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Photo du rédacteurGalerie Borromée

Première rencontre Juin 2017: Poésie, Simone Molina, Adeline Yzac Peinture, Jean Panossian

Dernière mise à jour : 4 nov. 2019

Grande première pour Borromée avec l'accueil des deux poètes et de l'artiste peintre présentés par Frédéric Fijac.

Jean Panossian, à la recherche de son propre alphabet
" La peinture de Jean Panossian s'inscrit au fond de mémoires enfouies. Mémoire des écritures tracées de manière subtile, ou, au contraire traitées de manière primitive. Mémoire d’événements marquants, traces de cicatrices sous-jacentes. Mémoire des matières associées. Mémoire des repentirs inscrits en fondu-enchaînés sous un papier marouflé. Mémoire du carré, de son organisation spatiale et de son équilibre. Mémoire des totems érigés en verticalité et baignés de lumières. " Jean-Pierre Lourdeau artiste peintre

Jean, Simone, Adeline chacun à un point de vie, chacun, chacune est un pont qui nous encourage à franchir le fleuve bouillonnant. Rien n'est tranquille, Arménie, Algérie, Périgord, l'histoire avec une grand hache dont personne n'en réchappe, les vivants comme les morts. Les créateurs maintiennent non pas l'espoir mais le souffle qui anime l'humus dont nous sommes faits.

Chacun,chacune a sa manière : Jean un voile subjectif, laissant deviner des formes présentes sous la blancheur de la toile à nous de voir ce que nous voulons ou pas voir. Peu importe l'origine des ces formes : ardoise, fer, bois cordelette. Il suffit d'un carré pour représenter la Terre. Le non figuratif entraîne notre imaginaire. Ses tableaux sont des lambeaux de Lascaux Simone son recueil à pour titre : « Une voile blanche sur fond d'écran » mais elle possède en mémoire les voiles blancs, ces silhouettes féminines d'Alger le blanche. Simone n'est pas comme Thésée, elle hisse la voile blanche. Elle a vaincu son Minotaure Adeline dévoile, Elina son enquêtrice découvre les corps et les inconscients. Elle a eu beau mettre les voiles cette gendarme d'élite, elle est revenue dans le lieu qui l'a vu naître

François Clément, enseignant à la Faculté de Nantes, nous prévient : « L'analogie détourne tout à son profit. Au lieu de parler, ouvrons les yeux . […] Panossian ne ravale pas l'invisible, il ouvre, au contraire, des lueurs dans la trame des jours aveugles. »

Simone, Adeline sont aussi, comme Jean, porteuses de cette lueur qu'elles tiennent au creux de leur passion pour l'humain. Toute œuvre est palimpseste, ici, cette après-midi de la première conversation de Simeyrols vous allez vous retrouver immerger dans un palimpseste d'écritures, de couleurs, de blancheur, d'obscurité mais ici, dans les plis et replis de ces œuvres, le blanc peut-être obscurité et le noir lumineux.


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